Claire
9 décembre 2025
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Vous avez craqué pour un lisseur boucleur pour des ondulations parfaites… et vous vous retrouvez avec des mèches rebelles qui crient « frisottis » à chaque pas sous la pluie ? Respirez, vous n’êtes pas seule. Ici, on va décortiquer, avec humour et expertise, comment éviter les frisottis quand on utilise un lisseur boucleur : préparation, technique, produits et dépannage express. Promis, on garde le glamour sans la catastrophe capillaire.

Comprendre les frisottis : pourquoi ils apparaissent avec un lisseur boucleur

Avant de gueuler sur votre outil préféré, il faut comprendre ce qu’est un frisotti (oui, au singulier aussi c’est traître). Les cheveux gonflent et hérissent quand la cuticule — la couche externe — est ouverte ou abîmée. L’humidité ambiante s’infiltre, les fibres gonflent différemment, et paf : vous ressemblez à une ampoule électrique. Avec un lisseur boucleur, plusieurs facteurs favorisent ce désordre : chaleur mal réglée, passages répétés, cheveux mal préparés, ou produits inadaptés.

Dans mon salon, j’estime que 8 clientes sur 10 qui reviennent avec des frisottis ont sauté l’étape thermoprotection ou utilisé une température trop haute pour leur type de cheveux. Ça ne veut pas dire que votre lisseur est coupable — souvent il délivre juste ce qu’on lui demande : de la chaleur. Et la chaleur, mal gérée, c’est la main dans le pot de confiture des frisottis.

Autre point souvent ignoré : la qualité des plaques et du revêtement. Les modèles qui glissent mal accrochent, tirent et créent des micro-ruptures dans la cuticule. Celles-ci accueillent l’humidité comme un aimant. D’où l’importance d’un outil qui répartit bien la chaleur et qui glisse sans accrocher. Si vous cherchez un exemple pro, j’aime beaucoup le Steampod 4 pour sa technologie vapeur qui scelle la fibre (mais on en parle plus bas). Le GHD Platinum+ reste une valeur sûre pour un lissage sans accrocs.

La nature de vos cheveux compte. Les cheveux fins nécessitent moins de chaleur et plus de douceur ; les cheveux épais ou bouclés demandent plus d’attention pour ne pas multiplier les passages. Résultat : les frisottis apparaissent quand la cuticule est abîmée, l’humidité gagne et/ou la technique est mauvaise. La bonne nouvelle ? On peut intervenir à toutes ces étapes.

En résumé : freinez sur la chaleur, protégez, choisissez un outil qui glisse, et adaptez votre routine. Dans la section suivante, je vous donne la préparation parfaite pour que votre lisseur boucleur devienne un allié anti-frizz, pas un ennemi public n°1.

Préparer vos cheveux comme une pro : routines avant lissage

La préparation, c’est le petit déjeuner du lissage. Sans elle, même le meilleur lisseur boucleur ne fera pas des miracles. Voici la routine complète que j’applique au salon (et que je recommande chaudement) pour minimiser les frisottis avant de toucher à la chaleur.

  1. Le bon shampooing et l’après-shampoing

    Choisissez un shampooing hydratant mais léger. Évitez les formules trop épaisses qui alourdissent et collent les cheveux; on veut de la souplesse. L’après-shampoing doit démêler sans ouvrir la cuticule inutilement. Pour les cheveux abîmés, un masque réparateur une fois par semaine est top : il réhydrate la fibre et limite la porosité, principal complice des frisottis.

  2. Essorage et séchage : zéro frottement sauvage

    Tapotez, pas de frottement. Utilisez une serviette microfibre ou un t‑shirt en coton pour essorer. Séchez à 80‑90% au sèche-cheveux en utilisant une brosse ronde ou une brosse plate pour lisser la cuticule. Pourquoi ? Parce qu’un lisseur boucleur sur cheveux trempés = beaucoup trop de stress pour la fibre. Si vous avez le courage et le temps, laissez sécher naturellement puis terminez au sèche-cheveux à froid/tiède pour lisser.

  3. Démêlage malin

    On démêle des pointes vers les racines, avec une brosse à dents larges ou une wet brush. Les nœuds arrachés à la va-vite, c’est souvent le début des micro-zones abîmées responsables des frisottis.

  4. Le produit thermoprotecteur : pas négociable

    Avant toute source de chaleur, vaporisez un spray thermoprotecteur sur l’ensemble des longueurs. Oui, tout lisseur chauffe, même les bons. Les sprays créent un film protecteur qui réduit la perte d’eau et diminue les dommages à la cuticule. Pour celles qui aiment les textures plus riches, une goutte d’huile légère sur les longueurs (jamais aux racines) peut aider à sceller.

  5. Sections et pinces : la clé du contrôle

    Séparez les cheveux en sections fines (1–2 cm) et fixez avec des pinces. Ça évite les passages répétés et permet un résultat uniforme. Dans mon salon, je méthode en 4–6 sections selon l’épaisseur : on gagne en temps et on évite le fameux « je repasse trois fois la même mèche ».

  6. Choix de l’outil selon l’état du cheveu

    Pour des cheveux très poreux ou abîmés, préférez un lisseur avec technologie vapeur ou plaques céramiques/tourmaline — elles glissent mieux et scellent la cuticule. Exemple : Steampod 4 pour la vapeur, ou GHD Platinum+ pour une chauffe intelligente.

Si vous respectez cette préparation, vous réduirez considérablement les chances d’avoir des frisottis post-lissage. Dans la section suivante, je vous montre la technique exacte pour utiliser votre lisseur boucleur sans transformer vos cheveux en paille électrique.

La technique pour lisser sans frisottis avec un lisseur boucleur

On y est : la manipulation de l’outil. Un lisseur boucleur mal utilisé peut créer des frisottis là où il devait y avoir du gloss. Voici la méthode pro, mignonne et implacable, adaptée à tous les types de cheveux.

  1. Réglez la température selon votre type de cheveux
  • Cheveux fins/décolorés : 150–170°C.
  • Cheveux normaux : 170–190°C.
  • Cheveux épais/frisés : 190–210°C.

    Objectif : utiliser la température la plus basse efficace. Trop chaud = cuticule carbonisée = frisottis qui reviennent en force.

  1. Un seul passage bien fait vaut mieux que trois en mode panique

    Tenez la mèche avec la main libre, passez le lisseur ou le barillet du lisseur boucleur doucement, sans tirer. Le secret anti-frizz : mouvement fluide, pas d’arrêts ni de va-et-vient. Si vous devez repasser, attendez que la mèche ait refroidi. La chaleur répétée sur la même zone est l’ennemi numéro un.

  2. Méthode de wrapping vs clamp (selon l’appareil)

  • Pour un lisseur boucleur type clamp : placez la mèche entre les plaques, enroulez doucement si vous voulez une boucle, puis relâchez. Ne laissez pas le clamp serrer trop fort.
  • Pour un lisseur à tube (barillet) : enroulez la mèche sans la tordre, maintenez 5–8s selon l’épaisseur, puis relâchez en laissant refroidir.

    Astuce Claire : pour des boucles douces, enroulez en alternant le sens, à 2–3 cm des racines.

  1. Contrôlez la tension : pas de traction, juste du guidage

    Tirer étire la fibre, ouvre la cuticule et crée des frisottis. Serrez trop la pince ? Vous marquez et abîmez. Laissez l’outil faire le travail, guidez, soutenez, mais ne tirez pas.

  2. Utilisez la vapeur à bon escient (si votre outil en propose)

    La vapeur peut aider à sceller la cuticule — mais attention : certains lisseurs vapeur sur-humidifient si la mèche n’est pas suffisamment sèche. Règle d’or : cheveux à 90% secs avant la vapeur, et vitesse contrôlée.

  3. Terminez sans toucher : laissez refroidir

    Ne passez pas vos doigts pour « remodeler » immédiatement. Les boucles/plaques se figent en refroidissant ; manipuler à chaud crée des frisottis. Attendez 2–3 minutes, puis détendez doucement avec les doigts.

  4. Produit de finition léger

    Un spray anti-humidité ou une micro‑goutte d’huile sur les longueurs (évitez les racines) permet de sceller le tout. Le but est d’ajouter un film hydrophobe léger pour contrer l’humidité ambiante.

Petite anecdote : une cliente m’a un jour demandé un brushing ultra-lisse après avoir utilisé son nouvel appareil à 230°C. Je lui ai fait descendre à 180°C : résultat lisse, brillant, zéro frisottis — et moins de casse. Moralité : la puissance ne remplace pas la technique.

En appliquant ces gestes, votre lisseur boucleur devient un outil de finition impeccable, pas un générateur de frisottis. Prochaine étape : comment maintenir ce résultat jour après jour.

Finitions, entretien et astuces pour garder le lissage sans frisottis

Le travail ne s’arrête pas quand vous éteignez votre lisseur. Les finitions et l’entretien vous permettent de prolonger le résultat et d’éviter que les frisottis ne reviennent au galop. Voici mes rituels préférés et conseils d’entretien pour appareil et cheveux.

  1. Sceller le résultat : sprays et huiles anti-humidité

    Après refroidissement, vaporisez un spray anti-humidité à distance (20–30 cm) pour une protection légère. Pour les cheveux très secs, une petite goutte d’huile (argan, camélia) chauffée dans les paumes et répartie sur les longueurs scelle les cuticules. Évitez les produits trop lourds ou siliconés qui étouffent la chevelure et alourdissent le style.

  2. Le contrôle dans la journée

  • Emportez un petit spray sans rinçage pour matifier les frisottis naissants.
  • Évitez de toucher vos cheveux trop souvent : ça dépose huile et humidité des mains.
  • En cas d’humidité soudaine, un mini-peigne et un voile de spray suffisent pour dompter le désordre.

  1. Protection nocturne pour préserver le lissage

    Dormez sur une taie d’oreiller en soie ou satin : moins de frottement = moins de frisottis. Si vous êtes très inquiète, attachez vos cheveux en queue basse ou en loose bun, ou utilisez un foulard en soie. Ces gestes simples prolongent considérablement la tenue.

  2. Entretien du lisseur boucleur

    Nettoyez régulièrement les plaques/barillet avec un chiffon microfibre tiède et un peu d’alcool isopropylique ou un nettoyant spécial pour enlever résidus et produits. Des plaques sales chauffent mal et accrochent, provoquant des frisottis. Vérifiez aussi l’état du câble et le bon fonctionnement des réglages de température. Une machine entretenue fait des miracles.

  3. À éviter absolument

  • Repassez sans protection thermale.
  • Utiliser l’option max température « parce que ça ira plus vite ».
  • Dormir avec cheveux mouillés.

    Ces trois erreurs sont, à mon sens, les plus responsables des frisottis tenaces.

  1. Remèdes en situation d’urgence

    Si le frisotti pointe le bout de son nez après sortie : vaporisez légèrement un spray fixateur souple, lissez une mèche rebelle en 1 à 2 passages à faible température. Si c’est généralisé, rendez-vous pour un coup de souffle (sèche-cheveux + brosse), souvent plus efficace que des retouches au fer.

Pensez long terme : couper les pointes abîmées tous les 3–4 mois diminue la porosité et les frisottis. Et si vous envisagez un nouvel achat, pensez à la technologie vapeur ou aux plaques plates en céramique/tourmaline pour limiter les dégâts : Steampod 4 et GHD Platinum+ restent d’excellents choix selon votre budget.

Sos frisottis : rattraper un lissage qui a mal tourné

On a toutes ce moment : un lissage qui frisotte malgré tous nos efforts. Pas de panique, voici le plan d’attaque express (et des astuces pro) pour remettre tout ça à plat sans refaire une séance complète.

  1. Identifier l’origine du problème
  • Frisottis localisés = peut-être une mèche passée trop vite ou pas assez redressée.
  • Frisottis généralisés = souvent sur-humidification, chaleur excessive ou produit inadapté.

    Savoir d’où vient le souci évite de multiplier les erreurs.

  1. Le remède express pour frisottis localisés

    Réglez votre lisseur boucleur à une température basse (150–170°C). Passez la mèche concernée en une seule et lente passe, sans tirer. Si c’est très rebelle, vaporisez légèrement de l’eau thermoprotectrice (très peu) et séchez rapidement avant de repasser. Résultat efficace dans 70–80% des cas.

  2. Pour des frisottis généralisés

  • Séchez-vos cheveux entièrement. L’humidité résiduelle déclenche souvent des frisottis.
  • Appliquez une petite quantité d’huile légère sur les longueurs.
  • Utilisez un sèche-cheveux + brosse lissante pour uniformiser avant une retouche avec le lisseur à basse température.

  1. Quand tout a l’air foutu : le trick du « cold set »

    Parfois, laisser refroidir vos boucles/lissage en position (ex : enroulées doucement sur elles-mêmes) permet de fixer la forme sans frisottis. C’est la technique que j’utilise quand une cliente arrive sous la pluie : on structure, on attend, on scelle.

  2. Prévenir la rechute

    Après l’intervention, appliquez un spray anti-humidité léger et conseilliez à la cliente (ou à vous-même) les règles de base : pas de pluie sans parapluie, pas de bonnet mouillé, et taie en soie la nuit.

  3. Cas extrêmes : rendez-vous pro

    Si vos cheveux sont cassants, poreux, et que les frisottis reviennent malgré tout, une consultation chez un pro s’impose. Un diagnostic permet des soins adaptés (kératine, masque reconstructeur, coupe) pour repartir sur de bonnes bases.

Petit mot pour finir : les frisottis ne sont pas une fatalité, mais un signal. Ils vous disent que la fibre a besoin d’attention. Avec de la préparation, la bonne technique et un peu d’amour quotidien, votre lisseur boucleur redeviendra votre meilleur ami — pas l’importun qui sabote votre look. Allez, on dompte ces mèches et on sourit à la prochaine pluie (ou on sort le parapluie stylé).